[Document Fondateur] 🎙️💬✨ Les voix de GSO News : quand le néo-journalisme local prend la parole
🔹 Une aventure qui commence en janvier 2016
▪️ Ce média a été fondé et est animé par Jean-Pierre Morvan, mais il existe par et pour ses contributeurs. Ce document donne la parole à ces derniers, car ce sont eux qui font GSO News.
▪️ L’histoire commence bien avant Totale Impro 2.0. En janvier 2016, Jean-Pierre Morvan lance Télégraphe 78, première incarnation de ce qui deviendra GSO Parisien News. À l’époque, le concept est déjà innovant : donner la parole aux acteurs locaux, sortir des formats médiatiques traditionnels, investir les lieux de vie plutôt que les studios aseptisés.
▪️ Parmi les premières initiatives figure les Balades Rambolitaines, rendez-vous qui marquera durablement l’identité du média. François Cruciani, depuis la Suisse, garde un souvenir ému de ces moments fondateurs : « 10 ans déjà ! De mon lointain Léman, je garde en mémoire des moments uniques. Je revois cette centaine de randonneurs bravant une pluie tenace pour une sortie mycologique. Le clou du spectacle ? L’expertise de Dany Fagot, notre druidesse régionale, suivie d’un concert de harpe suspendu dans le temps… »
▪️ De Télégraphe 78 à GSO Parisien News, en passant par Totale Impro 2.0 lancée officiellement en mai 2022, le fil conducteur reste le même : créer un espace de parole libre, accessible, spontané. Près de dix ans d’expérimentation, d’ajustements, de rencontres. Près de dix ans à construire patiemment une alternative au journalisme local traditionnel.
🔹 Mai 2022 : naissance de Totale Impro 2.0
▪️ Depuis mai 2022, GSO Parisien News et sa chaîne de streaming Totale Impro 2.0 ont franchi un nouveau cap dans cette révolution de l’information locale du Grand Sud-Ouest Parisien. Plus de 100 contributeurs, des dizaines de revues de presse itinérantes, des centaines d’heures de direct : cette aventure médiatique hors normes s’écrit jour après jour grâce à celles et ceux qui osent prendre la parole, questionner l’actualité et partager leur expertise.
▪️ Trois ans après le lancement de Totale Impro 2.0, et près de dix ans après les premiers pas de Télégraphe 78, nous avons compilé leurs voix. Artistes, entrepreneurs, élus, journalistes, citoyens engagés : tous témoignent d’une expérience qui va bien au-delà du simple passage médiatique. Ils racontent un média différent, imparfait peut-être, mais résolument libre, authentique et humain.
▪️ Tout au long de ce document, les mentions 👉 signalent des précisions analytiques qui complètent les témoignages bruts. C’est par ces annotations que nous introduisons les cadres théoriques de l’Open Info 2.0 et du néo-journalisme, permettant de conceptualiser ce qui s’invente ici.
👉 L’Open Info 2.0 décrit le modèle technique et organisationnel (participatif, bénévole, infrastructure des réseaux sociaux). Le néo-journalisme, lui, qualifie la pratique éditoriale qui en découle : horizontale, conversationnelle, ancrée dans le réel. Les deux concepts se complètent pour définir une information qui ne demande rien à personne, si ce n’est le droit d’exister.
👉 Ce modèle soulève aussi des questions légitimes : comment garantir la fiabilité de l’information sans processus éditorial classique ? Comment éviter l’épuisement des bénévoles ? GSO News y répond par la transparence (chaque voix est identifiée), la diversité (confrontation des points de vue) et l’engagement collectif (modération horizontale). Ce n’est pas un modèle parfait, mais un modèle en construction permanente.
🔹 Entre enthousiasme et résistances : la réalité d’un média indépendant
▪️ Commençons par l’essentiel, et le plus révélateur. Car avant les éloges d’aujourd’hui, il y a eu les résistances d’hier. Avant la reconnaissance actuelle, il y a eu le mépris. Et avant l’ouverture progressive, il y a eu et il y a encore parfois, la fermeture.
▪️ « Pauvre humain, cessez donc de me tutoyer : nous n’avons pas élevé les cochons ensemble… Et puis de quel droit osez-vous commenter et, pire encore, repartager nos informations sur les réseaux sociaux ? … Influenceur de m… »
▪️ Ce condensé de commentaires reçus sur le Forum de l’Info, cette compilation de réactions offusquées face à un média qui refuse les codes institutionnels, dit tout de la bataille culturelle que mène GSO News depuis trois ans. Une bataille non pas contre des personnes, mais contre une certaine conception de l’information : verticale, contrôlée, inaccessible au commun des mortels.
▪️ Ces « éminences grises des réseaux sociaux », comme nous les appelons avec ironie, incarnent cette autorité qui ne supporte ni le tutoiement, ni le commentaire, ni le partage libre de l’information. Cette tension révèle un choc culturel : entre une conception verticale de l’information (légitimité par le statut) et une approche horizontale (légitimité par l’usage).
🔹 Les pionniers : ceux qui ont cru dès le premier jour
▪️ Heureusement, face à ces résistances, d’autres ont choisi l’engagement. Michèle Sébal, chroniqueuse théâtre à Saint-Léger, fait partie de ces pionnières : « Heureuse d’être une des pionnières de cette belle aventure GSO créée par le barbu le plus talentueux du Grand Sud-Ouest. Merci Jean-Pierre pour cet espace de liberté, de partage, de créativité et de rires. »
▪️ Virginie Allaghen, correspondante à Ablis et La Réunion, témoigne de cette transmission : « Fière de rejoindre l’aventure GSO Parisien News ! Un immense merci à Jean-Pierre Morvan, mon mentor en communication, pour sa confiance, sa bienveillance et tout ce qu’il m’a transmis depuis nos débuts. »
▪️ Michel Cavard, journaliste radio indépendant aux Sables-d’Olonne, a retrouvé dans ce projet l’essence de son métier : « Depuis que j’ai rejoint cette équipe, j’ai retrouvé l’enthousiasme de mes 40 années de journalisme radio… Cette aventure m’a permis de renouer avec ma passion du direct et de défendre les valeurs du journalisme de proximité que je porte depuis toujours. »
🔹 Les moments fondateurs : Chartres, Rambouillet, Évreux
▪️ Certaines dates marquent l’histoire d’un média. Le 20 juin 2025, depuis la terrasse du café Le Serpent face à la cathédrale de Chartres, la 30ᵉ Revue de Presse Itinérante marque « une étape symbolique : le lancement officiel de GSO Parisien News ».
▪️ Le 10 décembre 2025 à Rambouillet, l’édition anniversaire célèbre trois ans d’existence avec « le lancement officiel des Influenceurs médias et trois dédicaces dédiées aux équipes par Coco, dessinatrice de presse (Charlie Hebdo, Libération), dont le message est sans équivoque : « Plus méchantes les caricatures ! » »
▪️ À Évreux, Jean-Pierre Bianchi se souvient : « C’était un excellent moment de partage cette revue de presse à Évreux ! Une authentique discussion qui fait progresser chaque participant. On en redemande ! »
🔹 La reconnaissance des professionnels : légitimité par les pairs
▪️ Au-delà de l’enthousiasme des participants, la reconnaissance vient aussi des professionnels de l’information. Emmanuel Senecharles, journaliste au 28.tv à Chartres, témoigne : « J’ai vraiment passé de très bons moments dans Totale Impro 2.0. Une émission sympa, vivante, avec une vraie envie d’informer et surtout de rassembler les habitants de l’ouest parisien. Bravo Jean-Pierre et continue surtout sur cette lancée ! »
▪️ Bernard Delattre, journaliste et auteur à Élancourt, rappelle l’importance de cette pratique : « La revue de presse est une pratique fondamentale et qui devrait être courante pour qui veut être bien informé. « Totale Impro 2.0 » permet cet exercice, qui offre la possibilité d’étudier les contenus de journaux différents. »
▪️ Ronan O’Neill à Senlisse souligne le talent de l’animateur : « Ayant participé aux podcasts de Totale Impro 2.0 et les écoutant régulièrement, je tiens à souligner l’incroyable talent de l’éditeur et intervieweur, M. Morvan. Il fait preuve d’une grande habileté pour amener ses invités au dialogue. Toujours impartial, il n’élude cependant pas les sujets potentiellement délicats. »
🔹 Les valeurs qui rassemblent : liberté, authenticité, humanité
▪️ Au fil des témoignages, certains mots reviennent comme un leitmotiv. « Liberté d’expression », « bienveillance », « authenticité », « partage », « convivialité ». Ces valeurs ne sont pas de simples slogans marketing, mais l’ADN même de ce média participatif.
▪️ Laurent Blondeau, auteur à Gallardon, résume parfaitement cette philosophie : « Média volubile, véritable média social : libre, expressif, collaboratif et évolutif. C’est plaisant : on y joue, on y échange, on y partage… Parfois trublion, média indépendant, il permet de piquer là où ça gratte quand il le faut… Merci GSO, et longue vie au projet ! »
▪️ Tayeb Belmihoub, comédien et essayiste à Chevreuse, exprime ce qui fait l’essence du projet : « Heureux de faire partie d’une équipe pour qui l’info est encore l’expression d’une volonté d’échanger sans imposer, de partager sans exclure, de témoigner sans manipuler. Heureux donc de vivre ces moments d’Humanité. »
🔹 La confiance des élus : un journalisme qui n’est pas piégeant
▪️ L’un des témoignages les plus significatifs vient de Leïla Youssef, 4ᵉ adjointe au maire de Rambouillet : « À chaque interview sur le réseau local du Sud-Yvelines, j’ai toujours trouvé auprès de Jean-Pierre une écoute bienveillante, un dialogue franc et jamais piégeant. C’est cette approche honnête et aidante qui a naturellement installé une relation de confiance et un dialogue ouvert. »
▪️ Cette confiance est partagée par Jérôme Gauliard, chef d’entreprise à Versailles : « « ÇA SUFFIT ! Agissons », Merci à Jean-Pierre pour son soutien et son amitié depuis plusieurs années. C’est un plaisir d’échanger avec toi, même si nous ne partageons pas toujours les mêmes idées. Vive, la Démocratie de la parole libre… »
🔹 Les artistes et créateurs : un espace d’oxygène
▪️ Pour Caroline Ritso, directrice artistique de la Compagnie des Bouill’Timbanques à Rambouillet, GSO News représente bien plus qu’un simple média : « Dans le tumulte actuel des mots, il est pourtant des hommes rares, des passeurs. Ceux-ci tendent l’oreille, prennent le temps d’écouter… Merci de distiller ainsi l’oxygène dont nous, Saltimbanques d’aujourd’hui, avons besoin pour continuer à vibrer. Pour continuer à exister… »
▪️ Steven Lefkowitz (Shaftaï), sculpteur et conteur à Rambouillet, témoigne de cette utilité concrète : « Nous les habitants de la région nous avons de la chance d’être servi par le réseau qu’a créé Jean Pierre Morvan. Non seulement nous sommes informés par les autres mais nous pouvons en profiter pour passer nos messages aux autres et ça toute de suite. Bravo et merci. »
🔹 Les auteurs et écrivains : dédicaces et reconnaissance
▪️ De nombreux auteurs ont trouvé dans GSO News un relais précieux pour leurs ouvrages. Paruline Arnaboldi, auteure de « Galton Manor » à Raizeux, remercie « mon agent de presse local et vaillant supporter. Merci de ton soutien si précieux… »
▪️ François Belley, publicitaire et essayiste à Rambouillet, dédicace ses ouvrages sur la communication politique « en souvenir d’une émission « live », dans la vie en vraie sous le regard de Napoléon… »
▪️ Virginie Symaniec, éditrice aux Essarts-le-Roi, garde un souvenir ému de son passage : « Un immense merci pour ton accueil et pour l’intérêt que les intervenants ont porté à ma démarche éditoriale. J’ai particulièrement apprécié d’être soumise au questionnaire de Bernard Pivot. Merci donc également pour ce clin d’œil à cette mythique émission littéraire. »
🔹 Les partenariats durables : au-delà du simple passage médiatique
▪️ Certains lieux sont devenus des partenaires fidèles. Eric Gerbault, directeur d’EVA Maurepas (arène esport), témoigne d’une collaboration qui dure : « Depuis deux ans, EVA Maurepas a le plaisir d’accueillir la revue de presse itinérante de Totale Impro 2.0… Quand le monde virtuel des jeux vidéo rencontre le direct du journalisme citoyen, ça donne des échanges authentiques et décalés… »
▪️ Rodrigo Acosta, directeur de la rédaction du Journal des 2 Rives à Triel-sur-Seine, exprime son engagement : « Face au bruit et à la confusion médiatique, nous avons choisi l’alliance plutôt que l’isolement… Le Journal des 2 Rives s’engage pleinement dans cette dynamique pour défendre une information locale libre, citoyenne et profondément ancrée dans le réel. »
🔹 L’international : quand la Suisse et la Vendée rejoignent l’aventure
▪️ L’influence de GSO News dépasse les frontières de l’Île-de-France. François Cruciani, depuis Lausanne en Suisse, se souvient avec émotion : « 10 ans déjà ! De mon lointain Léman, je garde en mémoire des moments uniques. Je revois cette centaine de randonneurs bravant une pluie tenace pour une sortie mycologique… »
▪️ La correspondance s’étend jusqu’à La Réunion avec Virginie Allaghen, et en Vendée avec Michel Cavard, prouvant que le local peut rayonner bien au-delà de son territoire d’origine.
🔹 Les voix dissonantes : quand la franchise l’emporte sur la complaisance
▪️ Tous les témoignages ne sont pas élogieux, et c’est précisément ce qui fait leur valeur. Philippe Nizou, de LipsArt’s aux Bréviaires, exprime ses réserves : « Surtout, là où nos visions ne se rejoignent pas, c’est sur la communication autour des spectacles… Comme tu es très ferme sur ce point, ça ne correspond pas à mon modèle de développement… C’est dommage, car il y aurait pourtant de belles choses à construire ensemble… »
▪️ Cette franchise, loin d’être un problème, témoigne de la réalité d’un média qui n’exige pas l’adhésion inconditionnelle, mais qui respecte les désaccords et les différences de vision.
🔹 Le défi de la nomenclature : « influenceur média » ou chroniqueur ?
▪️ L’une des tensions récurrentes concerne le terme même d' »influenceur média ». Certains l’assument pleinement, d’autres le rejettent. Cette ambiguïté reflète une question plus large : comment nommer ces nouveaux acteurs de l’information locale qui ne sont ni journalistes professionnels au sens traditionnel, ni simples blogueurs, ni communicants ?
▪️ Qu’on les appelle influenceurs, chroniqueurs, correspondants, contributeurs ou citoyens-journalistes, l’essentiel réside dans leur fonction : éclairer, témoigner, questionner, partager. Et sur ce terrain-là, les témoignages sont unanimes.
👉 Certains observateurs préfèrent parler de « néo-journalisme » pour qualifier cette pratique émergente. Ce terme évoque à la fois une rupture avec les codes médiatiques établis et une continuité dans la mission d’informer. À la croisée de l’engagement subjectif, de l’ancrage territorial et de l’innovation numérique, le néo-journalisme incarnerait cette nouvelle façon de raconter le local : sans carte de presse, mais avec une légitimité gagnée sur le terrain, une proximité assumée avec son public, et une liberté de ton qui bouscule les formats traditionnels. Plus qu’une étiquette, c’est peut-être la reconnaissance d’une mutation profonde du métier d’informer à l’ère des réseaux sociaux.
🔹 Trois ans et après ? Les défis d’un média qui grandit
👉 Après trois ans d’existence, GSO Parisien News et Totale Impro 2.0 incarnent une autre voie possible. Pas de business model à justifier. Pas de reconnaissance officielle à quémander. Juste un modèle inspiré du logiciel libre, de l’Open Source, de l’Open Data, ce que nous appelons Open Info 2.0 : participatif, bénévole, s’appuyant sur l’infrastructure des réseaux sociaux. Une information qui ne demande rien à personne, si ce n’est le droit d’exister.
▪️ Et ce modèle fonctionne parce que des dizaines de personnes ont choisi de s’y investir bénévolement, par conviction, par passion, par besoin d’expression. Sans contrat, sans rémunération, sans autre promesse que celle de contribuer à une information libre et partagée.
▪️ Citial Bocher à Sonchamp résume bien cette adhésion profonde : « Au-delà du coup de cœur humain et amical, j’adhère pleinement à cette manière, résolument Totale Impro de communiquer. Jean-Pierre est un véritable précurseur, et ce format, à la fois convivial et sincère, est toujours source d’enrichissement… »
🔹 Le mot de la fin : la parole à tous
▪️ Ces 100+ témoignages disent une chose essentielle : dans un paysage médiatique saturé de formats calibrés, de contenus sponsorisés et d’information descendante, il reste de la place pour une information authentique, spontanée, imparfaite peut-être, mais profondément humaine. 👉 C’est peut-être cela, le néo-journalisme : redonner à l’information sa dimension horizontale, conversationnelle, accessible.
▪️ Gilles Schmidt à Évreux résume parfaitement l’esprit qui anime ce projet : « J’en garde le souvenir d’une discussion libre, vivante et sincère comme un bel instant d’impro collective où chaque voix compte. Merci encore à Totale Impro 2.0 pour cette belle aventure humaine et radiophonique ! »
▪️ Oui, chaque voix compte. Y compris celles qui dérangent, celles qui questionnent, celles qui refusent de tutoyer sans permission et qui considèrent que commenter l’information sur les réseaux sociaux relève de l’impudence.
👉 Car c’est précisément face à ces résistances que se mesure la nécessité d’un néo-journalisme comme celui incarné par GSO News : un espace où la parole n’est pas une faveur concédée d’en haut, mais un droit exercé par tous. Un journalisme qui n’a plus peur du dialogue, de la proximité, ni de cette belle « impro collective » où se construit, jour après jour, une autre manière de raconter le monde qui nous entoure.
Ces témoignages sont consultables dans leur intégralité sur la page dédiée du site GSO Parisien News. Ils seront enrichis au fil des mois et des années, car cette aventure ne fait que commencer.
Les Témoignages du GSO News – Top 20 : https://www.gsoparisien.news/les-temoignages-top-20/
Article de Jean-Pierre Morvan
Animateur et fondateur de GSO Parisien News, Influenceur Média FR78001
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